De Beers vient d'annoncer qu'il allait commercialiser des diamants fabriqués en laboratoire, ressemblant aux vrais comme deux gouttes d'eau et pour une fraction de leur prix

Wow, mais ils seront "marqués" pour qu'on puisse les reconnaître, mais pas à l’œil nu.

Le groupe va investir 94 millions de dollars sur quatre ans pour atteindre une production annuelle de 500.000 carats. Objectif : séduire une clientèle plus jeune, qui n'a pas les moyens de s'offrir des pierres minées. De Beers prévoit ainsi un prix de 800 dollars (680 euros au cours actuel) pour un carat ; c'est dix fois moins cher qu'un diamant naturel et cinq fois moins cher que les actuels diamants de laboratoire.

Le howto:

En réalité, ils sont plutôt « cultivés » que « fabriqués », un peu comme les perles de culture. Element Six utilise un procédé nommé CVD (Chemical Vapor Deposition ou Dépôt chimique en phase vapeur). Un substrat (diamant ou silicium) est placé dans une chambre à micro-ondes et chauffé avec un plasma à très haute température (autour de 6.000 °C), tout en étant bombardé d'un mélange gazeux de méthane (CH4) et de dihydrogène H2.

Le diamant est ainsi peu à peu cristallisé et, après 400 à 500 heures, on obtient une pierre qui peut ensuite être découpée et taillée. Il est même possible d'obtenir des pierres blanches, roses ou bleues. « La technologie est si avancée que les experts ont besoin d'une machine pour distinguer les gemmes synthétisées des gemmes minières », souligne Bloomberg. Afin d'éviter tout risque de fraude, LightBox va graver au laser tous ses « faux » diamants avec un logo invisible à l'œil nu.
Petit séisme dans l'univers du diamant : le géant mondial de la joaillerie De Beers vient d'annoncer qu'il allait commercialiser des diamants fabriqués en laboratoire, ressemblant aux vrais comme deux gouttes d'eau et pour une fraction de leur prix.

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