ledevoir - Quebec - COVID-19, Chine, Walmart et centre d’achats des Colocs

Tranche de vie/article au Quebec.
Je suis tombé dessus, en regardant ce qu'ils publiaient après avoir regardé leur page "ledevoir.com/documents/special/2020-03-25-tableau-de-bord-coronavirus/index.html " (j'aime bien les graphiques, et leurs courbes de cas confirmés par 100 000 habitants (plus le nombre de cas aux USA !!! wow) ).

Ça va hurler, j'en suis sûr, mais la conclusion copiée plus bas qui est ironique dans l'analyse m'a fait rire.
(oui c'est totalement caricatural et plein d’approximation et exagération: acheter quelque chose, même si c'est dans un magasin qui "appartient" à des actionnaires étrangers ou pas, ça fait vivre ceux qui y travaillent, ceux en local qui fournissent le dit magasin, ceux qui transportent les marchandises, ceux qui fabriquent et entretiennent le magasin, etc...)

COVID-19, Chine, Walmart et centre d’achats des Colocs

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La citation:

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Nous pouvons comprendre que l’urgence nationale actuelle soit la situation dans les CHSLD. Toutefois, si le gouvernement n’agit pas en parallèle sur le plan économique, il aura bientôt à traiter une autre urgence tout aussi dramatique et néfaste. Quel sera l’effet sur nos PME et petits commerces d’avoir laissé le Québec aux mains des grandes puissances mondiales du commerce de détail. En effet, la santé économique d’un peuple est à la base de sa santé mentale et physique. Nos prochains malades, dont il faudra prendre soin, seront nos entrepreneurs. Une société sans entrepreneurs est une société pauvre, la COVID-19 a assez fait de victimes, ne les laissons pas mourir.

En conclusion, un peu d’ironie : c’est l’histoire du Québécois qui éteint son réveille-matin fabriqué en Chine, sort de ses draps tissés en Inde, enfile ses vêtements produits en Indonésie, boit son jus d’orange de Floride, met son lait américain dans son café brésilien, le tout acheté chez Walmart, et saute ensuite dans sa voiture japonaise pour se rendre au bureau de chômage pour obtenir de son gouvernement 2000 $ en aide et ne comprend toujours pas pourquoi il ne trouve plus d’emploi dans son pays.

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