Autopsie d'un Bad Buzz - Dixit LCI, COVID3D n'aurait pas besoin de fermer - Oui, il est possible de donner ou vendre des visières de protection "maison" (à certaines conditions)

Un des Bad buzz de ce weekend: « Suite aux récentes annonces du gouvernement français, nous avons décidé de fermer définitivement Covid3D. » sur leur papage web covid3d.fr/ . Et après ça a hurlé sur le Grand Capital/méchant pas bô, #macrondemission, toussaHⓒ.

COVID3D, leur pitch:
La plateforme qui met en relation professionnels au contact du public et bénévoles pour la création et la distribution de matériel de protection. 
Vous travaillez au contact du public et vous souhaitez vous équiper de visières de protection imprimées en 3D ?
Sur cette plateforme, vous pouvez faire une demande et un maker de votre région en fabriquera pour vous.

J'étais aller lire (tenter hein, parce que comprendre ce langage cryptique c'est une autre histoire-métier) le entreprises.gouv.fr/covid-19/conditions-d-evaluation-de-la-conformite-des-visieres-de-protection (lien vers le PDF du dedans).  N'étant pas spécialiste et un peu allergique aux formulations des textes de Loi, mon impression était "ben ça a l'air d'être pour des pros vers des pros avec logo, certifications etc" et pas toucher les trucs de solidarité genre les masques respiratoires aussi de particulier à ceux-qui-en-veulent.  Et en plus c'est une retranscription de normes Européennes.
Donc bon, mon mode c'était wait & see avant de râler contre la sur-administration-à-la-française.

Fouettez moi si je me trompe: "à certaines conditions" c'est ne pas mettre de Logo de certification genre CE, homologation de la directive trucbidule 28c9 alinea 12b modifié par la Loi de l'emmerdement maximum, ...

Ben LCI semble avoir la même impression que moi:

Oui, il est possible de donner ou vendre des visières de protection "maison" (à certaines conditions)

lci.fr coronavirus-visieres-de-protection-anti-covid-19-maison-oui-il-est-possible-de-donner-ou-vendre-a-certaines-conditions.jpg
lci.fr

Je cite LCI:

Des bénévoles ont-ils les moyens de respecter ces normes ? Non, sans aucun doute, mais cela ne signifie pas pour autant qu'ils doivent cesser de produire des visières de protection. En effet, cette démarche de certification et de suivi strict des recommandations n'est indispensable que pour des entreprises souhaitant commercialiser ces dispositifs de protection et voulant les présenter comme homologués. Il s'agit notamment de dissuader des industriels qui voudraient faire du profit en réalisant des visières en grande quantité pour ensuite les revendre, sans pour autant se soucier de leur qualité et en les présentant comme des matériels médicaux sûrs.

Les bénévoles qui donnaient de leur temps et de leur énergie pourront donc continuer à le faire, les autorités saluant d'ailleurs cet élan de générosité. Sur Facebook, l'un des participants a d'ailleurs tenu à apporter un correctif, alors qu'il alertait dans un premier temps sur une supposée interdiction.

"Après plusieurs échanges avec des personnes habituées à ce genre d'action et après un appel au numéro COVID de l'Etat, il s'avère que l'action de fournir les visières est félicité", écrit-il. "Bien entendu avec l'explication que ce n'est pas un équipement de protection individuelle et contre signature d'une décharge."

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